L’Alsacien Stéphane Flecher ne manquerait cette épreuve pour rien au monde : il sera ce vendredi à soir20 h à Colmar aux côtés des 600 coureurs qui se lanceront sur les 175 km de l’ultra-trail des Chevaliers,dans le cadre du Trail Alsace Grand Est by UTMB. À 31 ans, amateur passionné par la discipline, il livre sesambitions. « Il ne faut pas griller les cartouches en début de course », estime Stéphane Flecher après avoir observé le tracé de l’épreuve une énième fois. Le jeune homme de 31 ans attend avec impatience le départ de l’ultra-trail des Chevaliers , avec ses 175 km et ses 6 200 m de dénivelé positif, ce vendredi à 20 h à Colmar. Quelques jours avant l’échéance, il se reposait et se préparait pour la charge physique et mentale à venir. « Il faut respecter la course, fait-il remarquer. La première partie du parcours va être difficile surtout la nuit sans dormir. J’ai hâte d’arriver à Châtenois samedi, ma conjointe et ma famille seront là pour m’encourager. » Habitant de Boesenbiesen dans le Ried, Stéphane a découvert la course à pied en 2018 après avoir arrêté le football. Au début il participe à des canicross avec son chien, un malinois, puis progressivement il prend goût aux courses longue distance. Après des 10 km et des semi-marathon, il participe aux marathons de Paris et de Genève. « À chaque fois que j’ai augmenté les distances, je me suis senti à l’aise, j’ai pris plaisir. »Mais c’est lors des trails et des ultra-trails qu’il se découvre une passion. « J’ai tout de suite apprécié la proximité avec la nature, la forêt mais aussi les dénivelés », raconte Stéphane. « Ce que j’aime avant tout c’est la déconnexion totale, me retrouver seul. L’ultra-trail c’est une aventure, une évasion, on a l’impression de partir deux semaines alors que cela dure deux jours », ajoute-t-il, impatient de retrouver ces sensations. « Le plus difficile, c’est le mental » Le 20 novembre 2022, Stéphane a participé au Grand Raid de La Réunion, la fameuse Diagonale des fous, d’une distance de 165 km pour 10 210 m de dénivelé.Un souhait de longue date pour lui qui a terminé la course en 47 h 54. « Quand vous passez autant de temps à courir dans la nature, à la fin c’est bizarre de retrouver la civilisation », décrit Stéphane, des souvenirs plein la tête.La course était ardue, sur des chemins accidentés, mais il ne s’est pas découragé. « Le plus difficile, c’est le mental, il est mené à rude épreuve, on a souvent des bas mais ça finit toujours par remonter, il ne faut rien lâcher », explique-t-il. Alsacien “pure souche”, il ne pouvait rater cette première édition de l’UTMB Grand Est , chez lui dans ses montagnes. « Jamais de la vie je n’aurais imaginé une telle course ici dans nos petits villages. Je n’en reviens toujours pas qu’on ait un tel évènement international chez nous et clairement les gens ne sont pas prêts pour ce qui va se passer ! » insiste-t-il, le sourire dans la voix. « Forcément il y a du stress mais il est positif », assure l’intéressé. L’essentiel est de passer la ligne d’arrivée et surtout de prendre du plaisir. » « On n’est pas obligé d’être professionnel pour réussir un ultra-trail » Stéphane n’est pas un coureur professionnel, il compose son propre entraînement avec ses vies personnelle et professionnelle. « La semaine au travail, il va courir lors de sa pause de midi, il enchaîne les dénivelés. Cela montre une grosse motivation », relate Thierry Stoll, 44 ans, ami et collègue de travail de Stéphane. « Avant tout, il veut performer ! Il se connaît et il a ses techniques. Il est très minimaliste, il prend deux ou trois compotes et de l’eau, et cela lui suffit pour la journée. Nous, quand on court avec lui, on ramène des stocks pour trois jours », ajoute Thierry, impressionné. Une façon de faire que Stéphane a développé au ffil des courses : « On n’est pas obligé d’être pro pour réussir un ultra-trail, il faut de la rigueur et bien se préparer. J’ai appris en regardant les professionnels et en écoutant mon corps. »Pour l’épreuve à venir, il espère terminer « avant samedi soir minuit, entre 26 heures et 30 heures de course ». Mais surtout, il ne veut pas se blesser : « J’ai été tiré au sort pour participer à l’ultra-trail du Mont-Blanc le 1 septembre prochain à Chamonix, je dois être en forme, reconnaît-il. C’est le rêve d’une vie. » Mais pour le moment, Stéphane n’attend qu’une chose : franchir la ligne d’arrivée à Obernai pour célébrer l’événement avec sa conjointe et ses proches. Source : DNA : https://www.dna.fr/magazine-sante/2023/05/19/stephane-flecher-et-la-deconnexion-totale-sur-les-175-km-de-l-ultra-trail-des-chevaliers
Ecole RPI, Mets tes Baskets ELA
Les élèves du RPI « mettent leurs baskets » Durant deux jours, les écoliers du RPI de Bœsenbiesen-Schwobsheim ont participé à des ateliers et ont couru pour l’opération « Mets tes baskets et bats la maladie », de l’association ELA. Dans le cadre du Parcours santé et citoyen, l’ensemble des élèves du RPI Boesenbiesen / Schwobsheim a participé à une rencontre sur 2 jours durant laquelle ils ont pu apprendre, s’entrainer, réfléchir autour de thèmes comme la sécurité routière, savoir faire un appel d’urgence, connaître et savoir faire les gestes de secours, comprendre le rôle du sommeil, des écrans, de la nourriture, du soleil… sur notre santé. Plus de 14 ateliers étaient proposés. En parallèle, les élèves ont aussi fait un parcours sportif et surtout, ils ont participé à une course longue pour mettre à l’honneur l’association ELA et tous les enfants et personnes qui souffrent de la leucodystrophie. L’occasion pour eux de participer à une action de solidarité de grande ampleur : “Mets tes baskets et bats la maladie”, la grande campagne citoyenne menée dans les établissements scolaires par l’Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA), parrainée par Zinédine Zidane.Cette année l’association ELA fête ses 30 ans. Cette course a pour but de sensibiliser les élèves de tous les niveaux scolaires à la solidarité, au handicap et au respect des différences. Avant la course, les élèves de l’école ont recherché parmi leur entourage des personnes qui accepteraient de récompenser leur effort sportif au profit d’ELA en effectuant un don ou une promesse de don grâce aux supports fournis par l’association. Une somme de 2040.30€ a pu ainsi être récoltée. Depuis sa création en 1994, « Mets tes baskets et bats la maladie » a permis de collecter plus de la moitié des sommes consacrées par ELA au financement de la recherche médicale et de l’accompagnement des familles. Effectivement, quel bel effort de voir tous les élèves s’engager dans cette course longue ! Les petits de l’école ont couru 3 min, les moyens 4 min, les grands 5 min, les CP 6 minutes, les CE1 / 10 min, les CE2 / 12 min, les CM1 / 15 min et les CM2 / 20 min. Il s’agissait pour eux de tenir cette durée pendant que les observateurs comptaient le nombre de tours parcourus, ce qui nous a permis de mesurer la distance parcourue par chaque élève.Ainsi, au total, tous les élèves de l’école auront parcouru ensemble 98,820km.Quel exploit ! Bravo à tous les enfants et participants pour leur investissement dans cette action de solidarité !
Chèque semeurs d’étoiles
Un chèque pour Semeurs d’Étoiles La mairie de Bœsenbiesen a organisé début décembre une fête de Noël au centre du village. Il était prévu que l’ensemble des bénéfices soient versés à l’Association Semeurs d’Étoiles créée par le Père Denis Ledogar, aumônier à l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg. C’est aujourd’hui chose faite ! Il y avait du monde, ce dimanche matin, à la mairie de Bœsenbiesen. Une réunion de travail était organisée avec le maire, la première adjointe, quelques conseillers municipaux et les bénévoles ayant participé à la réussite de la fête de Noël. Différents points ont été passés en revue : les activités réalisées, le lieu, la restauration, la décoration du village, la participation des associations locales… A noter déjà que la prochaine fête de Noël aura lieu le samedi 2 décembre 2023. Le maire, Mathieu Lauffenburger, a accueilli Anne Faust, la vice-présidente de l’Association Semeurs d’Étoiles. Elle est toujours impressionnée par l’accueil chaleureux de Bœsenbiesen. C’est la seconde année que les bénéfices de la fête vont à cette association. Rappelons que Bœsenbiesen devient, durant un mois et demi, « le village aux mille étoiles », thème de la décoration de Noël. « Nous avons organisé cette fête dans un esprit de partage, l’esprit de Noël », expliquait le maire. « Nous avons ainsi la grande fierté de vous remettre ce chèque de 1572€, qui représente l’ensemble des bénéfices obtenus lors de notre fête ». Mme Faust a remercié l’assemblée et présenté les projets actuels et futurs de l’association : l’achat d’un IRM jeu pour les enfants afin qu’ils se l’approprient ; des cours de musicothérapie pour les enfants atteints d’autisme lourd ; de l’art thérapie pour les collégiens ayant une addiction… « Personne n’est à l’abri d’avoir un enfant malade », concluait elle. « Il faut les aider, eux et leur famille. Merci ! »
Repas des ainés
Un repas attendu par les ainés Bœsenbiesen a renoué avec le traditionnel repas des ainés en ce début janvier, après deux années de pandémie où la mairie n’avait pu l’organiser. C’est le maire, Mathieu Lauffenburger qui a eu l’honneur d’accueillir l’ensemble de l’assemblée : les habitants du village de Bœsenbiesen âgés de 65 ans et plus, les employés communaux et la secrétaire de mairie, l’équipe enseignante de l’école du village, les membres du CCAS et le conseil municipal. Les conjoints étaient invités également. Le curé est passé saluer tous les ainés présents, ayant un petit mot pour chacun. Au total, 75 personnes étaient réunies à la salle des fêtes. Cette tradition perdure depuis 1991. Le maire a fait un discours rapide sur quelques grands faits de 2022 et évoqué 2023. Il a eu une pensée pour les ainés absents, hospitalisés, en maison de retraite, ou décédés l’an passé. L’évocation de la baisse de l’éclairage public de 75% votée par le conseil municipal a reçu un bel accueil, les villageois ne souhaitant pas se retrouver dans le noir complet la nuit. Il a ensuite invité chacun à profiter du repas préparé par un traiteur natif du village, ainsi que des animations. Agnès Heinrich et son acolyte Guy Sangelin ont mis l’ambiance tout au long de la journée à la salle des fêtes : accueil au son de l’accordéon et de la guitare, blagues (en français et alsacien), intermèdes musicaux avec des chants repris en chœur par l’assemblée et sketch qui a ravi le public ! Le Club des Jeunes de Bœsenbiesen a projeté un documentaire « Mémoires des anciens », réalisé il y a quelques années déjà en partenariat avec le RAI (réseau d’animation intercommunal). Une dizaine de jeunes du village avaient interviewé les ainés afin qu’ils racontent leur histoire, leur enfance et leur vécu durant la seconde guerre mondiale. Le film fut présenté en deux parties, la première concernait la vie au quotidien (école, jeux de l’époque, travail avec les parents, les commodités dans les maisons), la seconde était plus axée sur la guerre, les évacuations et le retour au village. Les ainés remercièrent le CJB pour leur travail, ce fut pour eux l’occasion de se remémorer beaucoup de souvenirs et de revoir sur écran certaines personnes disparues depuis le tournage du documentaire. Cette journée fut une réussite aux dires des ainés qui ont quitté la salle vers 19h. Rendez-vous est d’ors et déjà pris pour l’an prochain !